Qu’arrive-t-il à votre corps lorsque vous ne faites pas de sport ?

coach de sport

Peu importe que vous soyez un fanatique du fitness ou que vous vous entraîniez de temps en temps, juste pour ne pas vous sentir mal dans votre peau. Presque tout le monde, tôt ou tard, manque son rendez-vous avec l’activité physique. Trop de travail, des vacances ou simplement un changement de saison peuvent nous éloigner temporairement de la salle de sport ou de notre sport préféré.

Ce n’est pas toujours une mauvaise chose, car le corps a parfois besoin de récupérer son énergie et de se reposer. Cependant, lorsque l’arrêt dure plus de quelques semaines, il est plus difficile de reprendre.

Notre corps est par nature habitué

Plus vous n’avez pas fait d’exercice depuis longtemps, plus il est facile de perdre les bénéfices de l’exercice. Plus vous vous êtes entraîné sérieusement, plus vous perdrez lentement les résultats obtenus. Notre corps n’aime pas le changement et recherche plutôt un état de stabilité. L’homéostasie, c’est-à-dire le maintien d’un état constant, permet de rester en forme plus longtemps et de bénéficier de plus de bienfaits pour la santé.

Il est donc inutile de commencer une activité sportive intense si l’on sait d’ores et déjà que l’on ne pourra pas la pratiquer pendant une période suffisamment longue. Mieux vaut s’entraîner de manière légère mais constante. Afin de trouver le bon programme, vous pouvez faire appel à votre coach sportif à Bourg-en-Bresse. Cliquez sur surface-coach.com/salle-bourg-en-bresse pour se mettre en contact avec un entraineur personnel et pour connaitre ses tarifs.

Force ou endurance ? C’est ce que l’on perd en premier si l’on cesse de s’entraîner

Lorsque nous entraînons notre physique dans le cadre d’une activité sportive, le travail que nous effectuons sur notre corps est double et agit à la fois sur les fibres musculaires à contraction lente (dites de type I) et sur les fibres musculaires à contraction rapide (de type II). Si les premières sont responsables de l’endurance, les secondes, surtout lorsqu’elles sont stimulées par des exercices de haute intensité, contribuent à augmenter la force grâce à leur capacité à se contracter rapidement.

Alors que l’activité motrice normale que nous réalisons au quotidien (parler, s’asseoir, marcher ou se tenir debout) maintient toujours en entraînement les fibres musculaires à contraction lente, l’entraînement des fibres à contraction rapide nécessite un entraînement spécifique, sans lequel elles resteraient presque totalement inactives.

En résumé, les fibres de type II ont tendance à s’atrophier beaucoup plus rapidement que les autres, ce qui explique que la première chose que nos muscles perdent lorsque nous cessons de nous entraîner, c’est la force.

Les mécanismes de l’endurance

Même l’endurance, après quelques séances d’entraînement manquées, commence à faire défaut. On s’en rend compte immédiatement si l’on est un coureur régulier : si l’on laisse passer trop de temps entre deux séances de course, un véritable changement physique s’opère dans notre corps. En bref, nous nous fatiguons plus tôt et plus facilement.

Après une période d’entraînement cardiovasculaire régulier, les fibres musculaires de type II, c’est-à-dire celles qui se contractent rapidement, ont tendance à se transformer en fibres de type II(x) et II(a). Ces dernières sont essentielles à la réussite des performances d’endurance. Toutefois, après une pause, elles ont tendance à revenir à leur forme initiale, ce qui a pour conséquence de vous fatiguer beaucoup plus rapidement.